Dictionnaire de psychanalyse
TENSION.
une action spécifique, adéquate, résolvant la tension, ur gwered spesadek, kevazas, o tiren an tennder (sl. ACTION SPÉCIFIQUE) ; [le désir inconscient] sa tendance à la réduction absolue des tensions, [ar c’hoant diemouez] e duadur da beurgoazhañ an tennderioù (sl. AGRESSIVITÉ) ; il tend à obtenir un bénéfice économique, une diminution de la tension, luskañ a ra da ziraez gounid armerzhel, da goazhañ an tennder (sl. BÉNÉFICE PRIMAIRE ET SECONDAIRE DE LA MALADIE) ; le besoin, né d’un état de tension interne, an ezhomm, ganet eus ur stad a dennder diabarzh (sl. DÉSIR) ; Breuer s’attache à définir une forme d’énergie potentielle présente dans le système nerveux qu’il nomme “tension nerveuse” […], e klask Breuer termenañ ur furm a c’hremm barrek bezant er reizhiad nervel hag e ra anezhañ “stennadur nervel” […] (sl. ÉNERGIE LIBRE — ÉNERGIE LIÉE) ; le sujet cherche à éviter une situation conflictuelle génératrice de tension, et à trouver, par la formation des symptômes, une réduction de celles-ci, klask a ra ar gouzrec’h mont e-biou d’ur blegenn genniñvel tennderus ha, dre furmiñ azonoù, koazhañ an tennderioù (sl. FUITE DANS LA MALADIE) ; les pulsions de mort tendant à la réduction absolue des tensions, luzadoù ar marv ganto an tued da beurgoazhañ an tennderioù (sl. PRINCIPE DE CONSTANCE) ; des unités vivantes supposant un niveau élevé de tension, unvezioù bev dezho ur rez tennder uhel (sl. PRINCIPE DE CONSTANCE) ; la sensation de tension serait en rapport avec la grandeur absolue de l’investissement, a-geñver e ve santadur an tennder gant braster dizave an annodad (sl. PRINCIPE DE PLAISIR) ; son but est de supprimer l’état de tension qui règne à la source pulsionnelle, e bal eo lemel ar stad tennder a zo en e andon (sl. PULSION) ; une tension interne à laquelle l’organisme ne peut échapper comme il échappe aux tensions externes, un tennder diabarzh na oufe ar bevedeg tec’hout dioutañ evel ma ra eus an tennderioù diavaez (sl. SOURCE DE LA PULSION).