Dictionnaire de psychanalyse
DÉLIRE.
il distingue du délire comme retour du refoulé un délire secondaire, le délire d’interprétation encore nommé délire combinatoire ou délire d’assimilation ; celui-ci serait la marque d’une adaptation du moi à l’idée délirante, e lak kemm etre an ambren evel distro an arvoustred, hag un ambren eilvedel, an ambren-desteriañ anvet c’hoazh ambren-gevosodiñ pe ambren-dasheñvelaat ; houmañ a ve ar merk eus azasadur ar me ouzh ar mennoz ambreek (sl. ALTÉRATION DU MOI) ; les contradictions entre l’idée délirante primaire et le fonctionnement logique de la pensée, an dislavaroù etre ar mennoz ambreek kentael hag arc’hwelerezh kantpoell an dezevout (sl. ALTÉRATION DU MOI) ; psychose chronique caractérisée par un délire systématisé […], psikoz henek, da zezverkoù dezhañ un ambren reizhiadek […] (sl. PARANOÏA) ; Freud range dans la paranoïa le délire de persécution, l’érotomanie, le délire de jalousie et le délire des grandeurs, en erdal ar paranoia e renk Freud an ambren heskinadur, ar serc’hvreadezh, an ambren warizi hag ar veurvreadezh (sl. PARANOÏA) ; elles se rapprochent de la schizophrénie par leurs constructions délirantes riches et mal systématisées, heñvel int ouzh ar skizofreniezh dre ar steuñvadurioù ambreek puilh hag amreizhiadek (sl. PARAPHRÉNIE) ; les psychoses délirantes chroniques, ar psikozioù ambreel henek (sl. PARAPHRÉNIE) ; affections délirantes, anaezioù ambreel (sl. PSYCHOSE) ; les constructions délirantes, ar steuñvadurioù ambreek (sl. PSYCHOSE) ; une activité délirante mal systématisée, ur realañ ambreek amreizhiadek (sl. SCHIZOPHRÉNIE).