La bibliothèque de Preder ouverte ce week-end
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Article publié dans le Ouest-France du 15/09/2017
Une bibliothèque dédiée
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Michel Coïc a succédé au lexicographe et poète Guy Étienne à la direction collégiale de l'association.
Article publié dans Le Télégramme le 20/09/2016
Avec la présence dans la commune de l'association Preder et de sa bibliothèque dédiée à toutes les langues indo-européennes, Plomelin peut s'enorgueillir de disposer sur son territoire d'un véritable trésor littéraire. Preder (réflexion en breton), fondée en 1958, a pour objectif le développement de la langue bretonne. L'association est le carrefour où se rencontrent des chercheurs de toutes les disciplines dans le but d'élaborer le breton contemporain. Implantée à Plomelin depuis 1975, elle publie régulièrement des ouvrages, comme des dictionnaires hautement spécialisés. Depuis sa création, l'association a accumulé une quantité considérable de travaux. Ce fonds s'est largement enrichi, en 2003, lors du décès de Georges Pineaut, l'un des collaborateurs de l'association. La veuve de ce dernier a légué à l'association sa bibliothèque personnelle, convoitée à l'époque par plusieurs universités dont celle de Lyon III. Faute de local, l'ensemble de ces ouvrages est longtemps resté croupir dans des cartons à Lududu. Aujourd'hui, ce n'est plus le cas. Par l'entremise de Bernard Poignant, les responsables de l'association ont été mis en relation, en 2013, avec la commune de Plomelin qui a accepté d'accueillir, dans l'ancienne bibliothèque communale, situé 19, park Maen Meur, ce fonds qui recèle près de 4.000 ouvrages dans 80 langues différentes.
Interview sur Radio Kerne
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Mikael Coic, gérant de la maison d'édition Preder, a été interviewé par Radio Kerne.
Retrouvez l'émission sur le site de Radio Kerne ou ici.
Journées du patrimoine
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La bibliothèque de Preder sera ouverte au public le samedi et le dimanche, de 10H00 à 12H00 et de 14H00 jusqu’à 18H00.
19 hent Pierre Larhant (Menez Kloeder)
PLOVEILH
Tres en ti kêr – plan en mairie
Sortie de Lavar 19
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C’est huit ans après la parution de Lavar 18 en 2008 que nous publions cet ouvrage, le dix-neuvième d’une série que Guy Étienne considérait comme étant d’une importance capitale.
La plus grande partie des 85 notes (de kis-915 à kis-1000) est consacrée aux réponses de Guy Étienne et de Yann-Baol An Noalleg aux questions posées par Martial Ménard concernant la rédaction de son Dictionnaire français-breton paru en 2012.
En outre, on trouvera la suite des travaux de Guy Étienne pour poursuivre le Dictionnaire de Médecine (Geriadur ar Vezekniezh) et les questions de Yann-Baol An Noalleg à Guy Étienne pour achever le Dictionnaire de Chimie (Geriadur ar Gimiezh) publié en 2008.
Une nouveauté est à mentionner : la venue d’une nouvelle génération, en particulier les fondateurs de la revue Nidiad, écrite en breton contemporain.
Laorañs Motrot, quant à lui, poursuit la rédaction de notes sur des sujets relatifs à son métier de Maître des Écoles, par exemple les différents types de chaux.
Yann Varc’h Thorel, enseignant lui aussi et éditeur de An Treizher, demande des précisions traitant de différents sujets linguistiques, toujours dans un but d’unification.
Des index breton, français, anglais, allemand et gallois complètent l’ouvrage.
Preder met neuf dictionnaires en ligne
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PREDER vient d'installer sur son site neuf de ses douze dictionnaires spécialisés : Anatomie - " Korfadurezh ", Chimie - " Kimiezh ", Cuisine - " Keginouriezh ", Économie - " Armerzh ", Informatique - " Stlenneg ", Mathématiques - " Jedoniezh ", Médias - " Mediaoù ", Physique - " Fizik ", Psychanalyse - " Bredelfennerezh ". Ils sont en accès libre et gratuit. En quelques clics vous pouvez atteindre la base de données comportant plusieurs dizaines de milliers d'entrées et obtenir les équivalents bretons ou français, avec leurs définitions, correspondant à votre demande.
Vous trouverez également sur notre site le catalogue des livres disponibles ainsi que des ouvrages en téléchargement libre.
Dictionnaire de médecine - Geriadur ar Vezekniezh
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Les Editions Preder viennent de publier le neuvième volume du :
Dictionnaire de médecine français–anglais–breton, Ostéoarthrite – Polyvalent
Geriadur ar Vezekniezh rann 9, galleg−saozneg−brezhoneg, Askornarzfo – Liesgwerc'hek.
de Guy ÉTIENNE
Avec ces 9 volumes publiés, ce sont 1 400 pages et 17 000 entrées qui sont parues et qui font de ce dictionnaire un instrument de référence pour la langue bretonne.
Le corps de l'ouvrage contient, dans l'ordre alphabétique, les termes en français, leurs traductions en anglais et leurs équivalents en breton, suivis d'une définition claire en cette langue.
Les termes bretons sont soit des emprunts :
papillomatose ◊ papillomatosis ◊ papilhomatoz g.
anaez tredizhus hag enkoradus, naouus dre vezañs lies gwenaenn pe papilhom kroc'henel pe glaourgennel, stadet alies war ar chas, ar c'hezeg hag an oc'hen, treuzkasadus d'an dud.
soit des mots traditionnels :
pied bot ◊ talipes, clubfoot ◊ troad potin
distummadur padek a 'n troad, ganedigel pe arzeuat, o virout outañ a bouezañ war al leur dre ar poentoù harpañ reol ; pevar seurtad t. p. a ziforc'her hervez tu ar gammded : 1) an t. p. rakkamm (Gl. p. b. équin, Sz. t. equinus), pa vez an troad a-helc'h war astenn hag o pouezañ war al leur dre e veg ; 2) an t. p. drekkamm (Gl. p. b. talus, Sz. t. calcaneus), an troad o vezañ a helc'h war bleg hag o pouezañ dre e seul ; 3) an t. p. ezkamm (Gl. p. b. valgus, Sz. t. valgus), an troad, gwariet war ziavaez, o pouezañ dre e ribl diabarzh ; 4) an t. p. enkamm (Gl. t. p. varus, Sz. t. varus), troet e sol war ziabarzh, e ribl diavaez o pouezañ war al leur ; alies e vez kevredet div gammded, dreist holl ar rakkamm hag an enkamm (t. p. enrakkamm, Gl. p. b. varus équin, Sz. t. equinovarus) pe an drekkamm hag an ezkamm (t. p. ezdrekkamm, Gl. p. b. talus valgus, Sz. t. talus valgus) (sl. équin, équinisme, talocrurale : articulation —, valgus, varus)
soit des néologismes construits sur des racines vieilles-bretonnes ou celtiques :
parasystolie ◊ parasystole ◊ lezalfad g.
seurtad migorvez naouus dre ar vezañs, en tu all d'ar greizenn emgefren godel reol, ar c'hlom god-kentez, eus ur greizenn all, allec'hiat, o werediñ dispan gant ur gorvez c'horrek ; alese, e vez lanket korvez ar galon gwech gant an eil kreizenn, gwech gant eben ; ur furm a zistroll dre zaremouezh eo) (sl. centre d'automatisme, hétérotope, interférence 1)
Un lexique référencé breton – français complète le livre.
le livre, 236 p., 15,5 x 22 cm : 22 ¤ ISBN : 978-2-901383-82-6
Nouvelle étude sur le Barzhaz-Breizh
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En trois cahiers parus de 1959 à 1962, Preder publiait les notes préparatoires des cours de littérature et philologie que donna Fañch Elies Abeozen à la Skol Uhel Emil Ernod.
Ces notes retrouvées par leur auteur, probablement incomplètes, portent sur 16 des 56 chants qui composent la première partie de l'édition définitive du Barzhaz-Breizh.
La réédition que présente aujourd'hui Preder reprend fidèlement le texte d'Abeozen, l'éditeur s'étant toutefois réservé le droit de parfaire l'unification des graphies, encore hésitante en 1941, et aussi de substituer au vocabulaire grammatical de l'époque la terminologie utilisée aujourd'hui par les étudiants.
A l'époque de la première édition, les conclusions décisives des recherches d'un Donatien Laurent n'avaient pas encore dissipé les dernières fumées de la guerre de cent ans menée contre le Barzhaz-Breizh. En est d'autant plus précieuse l'explication par Abeozen de ce grand poème venu à l'aube du breton moderne.
Dans un souci de symétrie avec la préface de Per Denez, nous avons placé en fin d'ouvrage un article écrit par Jakez Riou en 1929 pour le Courrier du Finistère.
Nevez embannet
En eil embannadur-mañ ez adkaver notennoù prientiñ ar c'hentelioù lizheregouriezh a roas Abeozen war ar Barzhaz-Breizh e Skol-Uhel Emil Ernod Roazhon e 1941.
Daou boent da gentañ a-zivout ar c'hentelioù o unan :
— da zanvez o deus 16 kanaouenn hepken diwar ar 56 a ya d'ober lodenn gentañ ar Barzhaz-Breizh ;
— urzh ar c'hanaouennoù studiet gant Abeozen n'eo ket an hini a roe dezho Kervarker en e levr.
Adkemeret hon eus holl destennoù an tri c'haier deuet e gouloù gant Preder etre 1959 ha 1961. Fealañ gwellañ omp chomet da destenn Abeozen —nemet war ur poent : evit mad studierion hon amzer, ouzh hanc'herieg dispredet an termenoù gramadegel hon eus erlec'hiet an termenoù a veizont.
Moarvat eo aet istorel hiziv ar c'habaduilh a bade abaoe ur c'hantved en dro d'ar Barzhaz-Breizh — klozet ma voe bennozh d'ar sklerijenn taolet warnañ gant imbourc'hioù pervezh hag onest Donatien Laurent. Seul briziusoc'h a se e chom ar studi pizh, gwerzenn ha gwerzenn, renet gant Abeozen war ar barzhonegoù eskoret e gweur ar brezhoneg kempred.
A-gemparzh d'ar C'hentskrid aozet gant Per Denez evit an embannadur kentañ, hon eus ouzhpennet un Dianskrid a zo ar pennad a skrivas Jakez Riou a-zivout ar Barzhaz-Breizh end-eeun e 1929 war Le Courrier du Finistère.
Al levr, 256 p., 15,5 X 22 cm , 21 ¤ ISBN 978-2-901383-75-8
Sortie du septième volume du dictionnaire de médecine en breton en 12 tomes
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Avec le tome 7, voilà publié plus de la moitié de Geriadur ar Vezekniezh. À cette étape, il n'est pas superflu de revoir les points forts et les points faibles du breton dans le langage contemporain.
Délaissé pendant un millénaire par ses locuteurs dès qu'ils se souciaient de leur avenir, il garde un handicap encore loin d'être résolu. Dans ses profondeurs pourtant dorment de formidables gisements de matière verbale à peine entamés par l'exploitation qui en est menée depuis deux siècles.
Les locuteurs bretons d'aujourd'hui ont à leur disposition deux bases de ressources dans le domaine du savoir et de la pensée :
d'une part, un stock de données langagières vierges, exemptes de toute usure historique, sédimentées depuis l'époque du celtique jusqu'aux parlers qui en sont issus,
d'autre part, une "langue internationale", réceptacle bouillonnant d'emprunts majoritairement grecs anciens et latins dans lequel les penseurs et chercheurs occidentaux ont coutume de puiser depuis le Moyen Âge.
Après une période de tâtonnements sur la direction à prendre, soit un vocabulaire savant tout breton (préconisé par Vallée), soit l'adoption des termes internationaux dans toutes les disciplines hormis la littérature (solution proposée par Roparz Hemon), c'est une voie moyenne qui a prévalu : emprunter les étiquettes communes (dire oksigen et non trenkgan comme le faisait Vallée), par contre engager les ressources du breton dans l'expression des notions vives (tandis que Roparz Hemon suggérait un breton technique izoliñ en face du français isoler et de l'anglais isolate, il est attribué à chaque acception du terme un vocable particulier : disfuiñ, goubarañ, dredañ, emdennañ, digenveziñ, digemperzhiañ, eskantañ…)
Aucune règle stricte cependant. Dans nombre de cas où le terme international pouvait prendre place, l'auteur du Dictionnaire de la médecine a préféré revenir à Vallée : soit pour une raison de précision (celle par exemple de l'éventail des préfixes bretons is-, gou-, ol-, lav-, endan- plus grande que celle de leurs équivalents hypo-, sub-, sous-), soit encore à cause de la simplicité formelle (la brièveté d'un elruz breton comparée à la dimension de ses correspondants français érythrocytose et anglais polycythaemia)
Il n'en reste pas moins, ayons cela toujours présent à l'esprit, qu'un dictionnaire composé en l'absence d'une société de locuteurs ne saurait tenir qu'à un projet de langage.
l'ouvrage, 252 p., 15,5 x 22 cm : 22 euros ISBN : 978-2-901383-79-61111
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